samedi, février 23, 2008

Sea Shepherd recommence à harceler le Yûshin-maru No.2

L'ONG anti-baleinière Sea Shepherd déclare avoir repéré le baleinier japonais Yûshin-maru No.2 aujourd'hui, 23 février 2008. Selon le président de l'association et capitaine du Steve Irwin, deux activistes de Sea Shepherd qui été montés illégalement à bord du navire japonais le mois dernier, y auraient caché un émetteur leur permettant de suivre les déplacements du baleinier et de le retrouver facilement après avoir ravitaillé en Australie la semaine dernière.

Watson aurait annoncé que ses hommes étaient prêts à aborder de nouveau le Yûshin-maru No.2 pour soi-disant remettre un mandat de la Cour fédéral australienne interdisant aux Japonais de capturer des baleines au large du territoire que l'Australie revendique en Antarctique. Toutefois, le Traité pour l'Antarctique (1961), signé par l'Australie et le Japon entre autres, gêle les revendications territoriales sur cette partie de la planète. Le Japon ne reconnaissant pas les revendications australiennes, ils n'est pas touché par ce sanctuaire. Par conséquent, cette injonction n'a aucune validité hors du territoire australien et n'est donc que symbolique.

Les actions extrêment dangereuses de Sea Shepherd, une ONG qui s'est vu retirer son statut d'observateur à la Commission baleinière internationale (CBI) en 1986 après avoir coulé des baleiniers en Islande, viennent interrompre les activités de recherche tout à fait légale de l'Institut japonais de recherche sur les cétacés (ICR). Au moment où j'écrit ces lignes, les deux navires traversent une tempête de neige. Je mettrai ce message à jour en fonction de l'évolution des événements.

Mise à jour (29 février 2008) :
Cela fait maintenant 6 jours que le navire de Sea Shepherd déclare poursuivre le navire japonais Yûshin-maru No.2 au large de l'Antarctique, notamment grâce à un émetteur que deux activistes de cette ONG auraient caché à bord. Le président de Sea Shepherd, Paul Watson explique que le navire japonais tourne en rond. Le bateau de l'ONG, le Steve Irwin serait quant à lui traqué par un autre navire japonais, le Fukuyoshi-maru No.68.
Durant ces 6 jours, l'Agence japonaise pour la pêche et l'Institut japonais de recherche sur les cétacés (ICR) se sont abstenus de faire tout commentaire. Il y a probablement une raison.

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